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Origine1975
22 février 2021

Tome 8 : Chapitre 54

19-05-2020_02-12-38

 

        Il ne se rendit pas compte de s’être endormi en pleine partie. Il ne fit aucun rêve cette fois-ci. Il put ainsi dormir de tout son soul. Combien de temps, il ne saurait dire, mais la luminosité lui frôla les yeux le forçant à sortir de sa léthargie. 

 

       Petit à petit, Rolan sortit de son sommeil, ouvrant légèrement les yeux. Il aperçut alors la forme d’un visage près du sien. Ne le reconnaissant pas sur le coup, il se releva en sursaut, poussant même un petit cri, avant de reconnaitre l’homme de ses rêves de cette nuit. 

 

       Léon venait d’arriver chez Ilies. Celui-ci devait faire les courses alors il lui demanda de veiller sur le jeune endormi. Quelle surprise d’y trouver le garçon envoutant ces rêves, endormi comme la belle au bois dormant ? Léon n’avait pas pu résister à s’agenouiller pour l’observer de tout son soul. Il mourait aussi d’envie de le toucher. Mais, il n’osait pas. 

 

       Il ne put s’empêcher de rire en voyant le garçon se redresser poussant un cri. Rolan fonça les sourcils en le voyant se foutre de lui. Il attrapa l’oreiller pour lui balancer à travers. 

 

— Arrête de te foutre de ma gueule, saloperie de tueur de zombies, s’écria-t-il tout en le frappant continuellement avec l’oreiller.

 

       Léon riait de plus en plus, mais il finit par attraper le coussin pour l’envoyer à l’autre bout de la pièce. Puis, sans perdre de temps, il attrapa les poignets du jeune homme et le fit chavirer sur le canapé, se mettant juste au-dessus. 

 

       Rolan poussa un cri de surprise. La panique s’approchait à grands pas en sentant la chaleur de cet homme contre lui. Son cœur battait tellement vite. Il n’arrivait pas à détourner son regard de celui intense d’un bleu magnétique. 

 

       Tenant les poignets de chaque côté du visage de Rolan, son corps à moitié couché sur lui, Léon se demandait comment il arrivait encore à garder un semblant de conscience. Il mourait d’envie de poser ses lèvres sur celle pleine de ce garçon légèrement entre-ouverte. 

 

       Rolan avait bien du mal à avaler sa salive. Il ne savait plus ce qu’il voulait. Devait-il laisser Léon l’embrasser, car c’était clair comme de l’eau de roche ? Ou tout arrêter avant ? Mais, il ne put y réfléchir plus, car sa bouche se fit capturer par des lèvres avides. 

 

       Le jeune homme sentit comme une décharge lui envahir tout le corps, comme électrifié. Léon s’empara de cette bouche très tentante, parvenant à engouffrer sa langue pour venir titiller celle inerte de ce garçon au sacré caractère. Il s’amusa à jouer avec elle avant de fouiller chaque recoin.

 

       Rolan se laissait emporter par le baiser. Il se laissait mener. Il finit tout de même par répondre timidement, puis prenant plus d’assurance le fit avec plus d’audace. Et la douleur vint sans prévenir. Le garçon ouvrit les yeux en grand, poussant un gémissement, les larmes aux yeux. 

 

       Léon se redressa aussitôt. II l’embarqua avec lui dans les bras. Il l’enlaça tout en lui caressant lentement le dos. Le front posé sur l’épaule, Rolan reniflait tout en essayant de se calmer. Il avait posé ses mains sur la chemise bleu nuit de Léon. Il se maudissait. Il sentait des lèvres se promener sur son front et sa joue. Il frissonna au contact. 

 

— Comment te sens-tu, Rolan ? demanda, d’une voix inquiète, Léon. 

 

— Mieux. Je suis désolé. 

 

       Rolan renifla à nouveau, pas très galamment. Léon lui passa une main dans les cheveux bruns, en bataille avant de poser ses mains sur le visage magnifique pour le forcer à lever les yeux vers lui. Il déposa un baiser sur le nez. 

 

— Je ne te forcerais jamais Rolan. Je prendrais ce que tu acceptes de me donner. D’accord ? Mais, ne me rejette plus.

 

       Le jeune homme fixa son regard vers ceux d’un si beau bleu. Il finit par hocher la tête, troublé. Il laissa une nouvelle larme coulée. Léon la récupéra d’un doigt et la porta à ses lèvres. Ce simple geste suivi rendit Rolan tout chose. Il se mordit la lèvre. 

 

— Où étais-tu depuis tout ce temps ? 

 

       Léon se redressa pour s’asseoir plus confortablement sur le canapé, gardant le jeune homme contre lui. C’est à cet instant qu’il aperçut la télévision allumée avec le mot game-over affiché. Il ne put s’empêcher de ricaner faisant rougir Rolan.

 

— T’aurais-je manqué à ce point ? 

 

       Rolan sentit ses joues s’enflammer encore plus en repensant à son rêve de la nuit. 

 

— Non, absolument pas, mentit-il, honteusement.

 

       Léon se mit à rire un peu plus. Il ne le croyait pas. Lui-même avait eu bien du mal à ne pas penser au jeune homme envoutant. 

 

— J’étais en mission. Pour délivrer d’autres jeunes qui allaient être vendus à un marché d’esclave. 

 

       Rolan releva la tête vers l’homme, abasourdi et effrayé. 

 

— Mais… ça devait euh… dangereux. Pourquoi toi ?

 

       Léon baissa son regard vers le garçon de ses rêves. 

 

— Parce que c’est mon métier. Certes, Sven et Zoran auraient pu convenir aussi. Mais, j’ai été choisi. Je n’étais pas seul, tu sais. Nous étions plusieurs, de vrais professionnels. Et puis, j’étais accompagné par un homme, très impressionnant. C’est une personne dont le charisme et sa manière d’être donnent confiance. Oui, je peux le dire. Il m’impressionne encore plus que Armando. 

 

       Se met à rire d’un coup avant de baisser son regard vers Rolan pour déposer un rapide baiser sur ces lèvres. Le jeune homme, surpris, cligna des yeux plusieurs fois avant de toucher sa bouche. 

 

— Tu serais vraiment minuscule à côté de cette personne. 

 

— Qui est-ce ? 

 

— Un chinois. Il se nomme Fang Wei. Il était le bras droit d’un chinois très influent, maintenant, il est devenu le directeur de l’hôpital, les cèdres. J’ai vraiment été impressionné de son efficacité et celle de ses hommes. Travaillé dans ses conditions, c’est le pied. 

 

       Rolan l’écoutait avec fascination. Il pouvait entendre dans la voix de Léon à quel point il aimait ce qu’il faisait, même si cela pouvait être dangereux. Il sursauta en entendant son nom. 

 

— Rolan ? 

 

— Mmmmh ? 

 

— Et si tu allais t’habiller ? Je t’emmène avec moi toute la journée. Aujourd’hui, c’est un jour spécial et même si j’ai eu le meilleur des cadeaux, j’en veux d’autres avec toi à mes côtés. 

 

       Le rouge monta à ses joues d’un seul coup. Il se releva d’un coup pour obéir rapidement, mais il s’arrêta d’un coup avant de monter les escaliers. Il demanda d’une voix forte. 

 

— Pourquoi est-ce un jour spécial ? 

 

       Léon se mit à rire. Il s’appuya contre le rembarre de la porte séparant le couloir du salon. 

 

— Parce qu’aujourd’hui est mon anniversaire. Et mon meilleur cadeau, tu me l’as offert il y a quelque minute. 

 

       Ouvrant grand les yeux, Rolan se secoua et grimpa rapidement les escaliers pour cacher son trouble. Bordel, mais cet idiot allait le rendre guimauve. Il se rendit rapidement vers la salle de bain pour prendre une douche rapide. 

 

       Il ne put s’empêcher de toucher ses lèvres pendant tout le long de sa douche. Il n’arrivait pas encore à croire qu’il avait osé. Il s’était juré de ne pas céder. Il s’était juré que jamais, il ne tomberait amoureux. Mais, en même pas une heure, il venait de tout jeter aux orties. 

 

       Il s’habilla comme à son habitude, d’un pantalon cuir et d’un haut large. Il se dépêcha de mettre ses bottes avant de descendre rapidement manquant de tomber à la dernière marche. 

 

— Oups !

 

       Mais, la chute ne se fit pas, car un grand corps mince l’empêcha de chavirer. Les mains posées à plat sur le torse, Rolan leva les yeux vers son sauveur, rougissant. 

 

— Avais-tu peur que je m’échappe ? 

 

       Rolan fronça les sourcils. Pourquoi n’arrivait-il plus à avoir sa langue de vipère ? C’était énervant. 

 

— Pff ! T’aurais pas pris le melon ? 

 

       Léon se mit à rire, avant de déposer une veste en cuir, vert kaki, sur les épaules du jeune homme. Rolan la regarda surpris. Il leva à nouveau les yeux vers l’homme.

 

— Pendant mon enquête, je suis passé devant une nouvelle boutique de vêtements. Le propriétaire fait les vêtements sur mesure, alors j’espère ne pas mettre tromper sur la taille. 

 

       Le regard brillant, Rolan passa le vêtement lui allant comme un gant. Il souriait comme un bien heureux. Léon se sentit soulager ayant peur de déplaire au jeune homme.

 

— Mais pourquoi ? Ce n’est pas mon anniversaire. C’est le tien. 

 

— Et bien, je n’ai pas pu t’offrir de cadeau sachant aussi que ce jour n’est pas ton jour préféré. Alors, je me suis dit que si je te l’offrais pendant le mien, il passerait mieux. 

 

       Rolan le regarda un long moment en silence, avant de rire. 

 

— T’es un peu idiot. Mais, merci. Ça me touche beaucoup. Alors ? Où est-ce que tu m’emmènes ? 

 

       Léon croisa les bras, un sourire affiché sur ses lèvres. 

 

— Juste un merci ? Pas le droit à un baiser de remerciement ? 

 

       Rolan sentit son cœur avoir un raté. Putain, mais ce mec le faisait exprès. Détournant les yeux, il sortit :

 

— Non, punition pour ne pas m’avoir donné de tes nouvelles. 

 

— Oh ! Le vilain garçon que voilà. 

 

       Attrapant la main du jeune homme, Léon se dirigea vers la sortie.

 

— Ok, j’attendrais que tu décides de me l’offrir à nouveau. 

 

       Rolan esquissa un sourire. La joie de Léon devenait communicative. Il fut agréablement surpris de ne pas trouver la voiture jaune de son ami, mais à la place une Harley. Il s’en approcha avec fascination. 

 

— J’ai remarqué que tu semblais intéressé par ces engins, s’exclama Léon, caressant sa moto. J’en ai une autre, un Kawasaki. Mais, je me suis dit que ça changerait avec celle-ci.

 

— J’enviais Nathan de partir avec Zoran en moto. Léon ? Mon père n’a pas toujours été un monstre, tu sais. Je me souviens que je montais souvent derrière lui pour de longues balades quand j’étais en primaire. Je me sentais libre, alors. Je ne sais pas ce qui a pu le rendre ainsi. 

 

       Léon passa une main sur la joue de son jeune amoureux. 

 

— Il y a surement une explication. Peut-être le sauras-tu un jour, ou peut-être jamais. Aller viens. Faisons de nouveaux souvenirs. 

 

       Rolan leva les yeux vers Léon et lui adressa un sourire serein. Il prit le casque offert. Il se le mit avant de monter à son tour sur la moto. Il hésita un instant avant d’entourer la taille de cet homme lui faisant battre le cœur à mille à l’heure.

 

       Puisque son jeune ami aimait bien les motos, Léon se chargea de l’emmener dans un musée dédié justement à ces engins. Ils y passèrent plusieurs heures à en faire le tour, à discuter avec d’autres passionnés. Ils se restaurèrent directement là-bas, auprès des vendeurs ambulants. 

 

       Attirés ensuite par du monde, ils se rendirent à une exposition d’art. Ils ne furent pas vraiment surpris d’y croiser Carlin Oda. Ils apprirent de celui-ci qu’il en était l’organisateur. La recette serait versée pour une association pour aider les jeunes en difficulté scolaire. Rolan en profita pour demander des nouvelles de Michio. Il n’osait jamais en demander à Naël, car il voyait bien que celui-ci semblait vraiment toucher par l’absence de son frère. 

 

— Il va aussi bien que possible, annonça le grand-père, avec un petit sourire. Je n’ai pas l’autorisation d’y aller, mais je suis confiant. Michio est un battant sinon il n’aurait jamais pu tenir jusqu’à maintenant. Merci à toi d’avoir pris de ces nouvelles, mon garçon. 

 

— Michio, c’est devenu un ami. Je sais qu’il avait peur de s’imposer avec Daegan. Mais, c’est stupide. Cet idiot de rouquin doit bien s’ennuyer sans son diablotin. 

 

– Oh oui. Il va souvent travailler au garage. Je crois qu’il veut tenter de travailler sur des chantiers aussi. Il n’a pas encore osé. 

 

— Cet idiot de pirate, il devrait arrêter de cogiter comme il me le demandait de le faire et de foncer, répliqua Rolan, en secouant la tête. 

 

— Et bien, peut-être que tu devrais tenter de lui faire comprendre ? N’es-tu pas son meilleur ami ? 

 

       Rolan ouvrit la bouche de surprise. Il ne s’était pas attendu à ça. Rafaël le considérait réellement ainsi. Il n’arrivait pas encore à le croire. Troublé, Rolan salua le grand-père de Michio d’un geste avant de rejoindre Léon, un peu plus loin. 

 

       Celui-ci lui adressa un sourire à faire fondre le cœur le plus froid. Rolan sentit à nouveau son cœur battre la chamade. Il posa sa main dans celle tendue, les joues en feu, mais heureuses. 

 

       Le reste de l’après-midi, ils le passèrent à se promener main dans main ou en moto. Et le soir arriva alors. Léon se rendit dans un quartier chic pour s’arrêter devant un restaurant de luxe. Rolan ouvrit les yeux en grand. 

 

— Mais, on n’aura jamais l’autorisation d’y entrer. 

 

       Léon se mit à rire avant de prendre à nouveau la main de son jeune ami. Il se rendait vers l’entrée quand une Lamborghini s’arrêta à quelques pas d’eux. Léon s’arrêta, affichant un sourire ravi sur ses lèvres. Pour une raison encore inconnue, Rolan sentit une pointe de jalousie le prendre. Il en fut choqué. 

 

       Le chauffeur ouvrit alors la portière arrière où une magnifique femme plantureuse, blonde, habillée d’une robe rouge aux décolletés près à exploser en sortit. Elle s’écria avec un fort accent italien. 

 

— Léon chou, où étais-tu passé, petit garnement ? 

 

       Rolan ouvrit les yeux en grand, abasourdi. Mais, il le fut encore plus quand la femme s’approcha pour serrer son amoureux contre sa forte poitrine. Le jeune homme ne savait pas trop comment agir. Léon ne lui avait pas lâché la main. 

       Rolan sentit la moutarde lui monter au nez. Mais, qui était cette pimbêche pour oser mettre ses mains sur son homme ? Choc. Le cœur battant, Rolan se rendit compte de ses pensées. Il tira sur le bras pour se dégager et prendre la fuite, mais Léon ne voulait pas le lâcher. 

 

       Finalement, Léon repoussa tant bien que mal la femme en riant, avec l’aide d’un seul bras. Il sentait la tension chez son jeune ami. Qu’est-ce qu’il était en train de s’imaginer ? 

 

— Valentina laisse-moi te présenter.

 

       La femme soupira et s’éloigna à regret. Pourtant quand elle se tourna vers le jeune adolescent au côté de Léon, elle lui adressa un magnifique sourire, plein de douceur. Rolan en fut perturbé. Il voulait la détester. 

 

       Léon se tourna vers son amoureux et secoua la tête, amusé. Rolan s’imaginait des choses comme prévu. Bon, c’est vrai que Valentina ne faisait pas son âge. C’était une des belles femmes que Léon connaissait. 

 

— Je te présente Valentina Gaudino Borghèse. C’est l’ex-femme de Armando Borghèse et la mère de Josué. 

 

       Rolan ouvrit en grand les yeux de stupeur. Il ne put s’empêcher de s’exclamer. 

 

— Mais, mais…

 

— Haha ! Armando et moi nous avons été mariés juste le temps que notre fils naisse. Il ne m’a jamais touché. Armando n’aime que les hommes. Sa famille lui causait sans arrêt des ennuis, donc voilà. Il les a fait taire en faisant un marché avec moi, sa meilleure amie. Tu comprends mon petit chou. J’ai accepté de porter l’enfant de Armando en échange d’une vie de rêve. Je peux faire ce que je veux. Et Léon, je l’ai vu grandir avec Josué. Il est comme un fils pour moi. 

 

       Elle attrapa rapidement le bras de Rolan et l’approcha auprès d’elle. Et sans prévenir, elle le serra contre elle. Rolan se sentit très compresser, les joues en feu. Comme Rafaël, il ne supportait pas trop le contact féminin, mais comme avec Ori Oda, il ne ressentit aucun désagrément. Cela le surprit énormément. 

 

— Valentina, tu vas me l’étouffer, s’exclama Léon en récupérant son jeune ami.

 

       La femme éclata de rire nullement vexé. Elle ébouriffa les cheveux bruns de Léon avec tendresse. Encore sous le choc, de cette rencontre et de ce contact, Rolan resta silencieux, dans les bras de son flic préféré. 

 

— Je sais que tu aimerais peut-être dîner en tête à tête avec ton amoureux, mais…

 

— Nous allons dîner avec toi, Valentina. Tu as toujours été présent pour moi quand j’en avais besoin. Alors, dîner avec toi et Rolan, c’est le plus cadeau que vous m’offrirez, même si j’en ai eu un ce matin qui valait de l’or. 

 

       Rolan donna un coup de pied au tibia de Léon. Celui-ci grogna, en riant avant de déposer un baiser sur ces lèvres, faisant rougir Rolan aussitôt. Valentina se mit à rire, devant le jeune couple. Elle passa un bras autour des épaules de chacun avant de s’écrier, avec son fort accent, à l’hôte d’accueil.  

 

— Préparez moi votre meilleure table, cher ami. Je dois fêter dignement l’anniversaire de mon cher fils.

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Commentaires
S
ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!! Qu'est-ce que je l'ai attendu ce chapitre, nom d'un gnome !!! xD Je suis tellement heureuse de voir que Roro et Léon se sont enfin rapproché hjjfhjkfhkjdsfkjhskdfjhkjdshfjkhdsf J'ai tellement envie de chialer, là, pour le coup T^T <3 Ca fait plus de 2 ans qu'ils sont ensemble dans le jeu, maiiiiiis ici, ça a bien pris son temps, hein xD *a été nombre de fois frustrée dfhjjshfjsfdjhf*<br /> <br /> <br /> <br /> Hâte de lire la suite :D <3
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