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Origine1975
28 septembre 2010

Les spirales : 07

Chapitre 7

 

 Au bout de deux heures d’entraînement intensif, les joueurs purent regagner leurs vestiaires. Certains s’étirèrent avant de rejoindre la douche. Xavier pénétra dans le vestiaire commun. Il en avait ras la casquette. Il n’arrivait plus à suivre le rythme. Il jeta un coup d’œil à Mako. Celui-ci semblait en grande forme.

 

 Xavier soupira en grimaçant. Il savait bien pourquoi il n’arrivait plus à suivre. Le hand commençait à l’ennuyer. Il était resté, car Mako le lui avait demandé, mais il songeait sérieusement à arrêter. Maintenant, il travaillait après les cours. Il n’était plus disponible à volonté comme le croyait si bien l’entraîneur. Le jeune homme serra les dents.

 

 Cet homme l’horripilait. Il n’avait aucune pitié. Pour lui, le hand devait passer avant tout le reste. Que ces joueurs travaillassent ensuite, il s’en fichait comme d’une guigne. Xavier passa sous la douche et ouvrit en grand le robinet. Le jet d’eau à la température ambiante lui fit un grand bien et soulagea ses muscles endoloris.

 

 Quand il rejoignit les autres pour s’habiller. Il pouvait les entendre radoter comme de vieilles femmes. En silence, le jeune homme les écouta. La plupart étaient des fils de riche. Ils ne travaillaient pas. Leurs parents leur donnaient sans problème l’argent demandé. Il était en train d’enfiler ses chaussures quand l’un d’eux s’installa à son côté.

 

- Alors Xavier ? Il est vrai que tu travailles dans un bar de tarlouzes, s’exclama Anthony Barbas, fils d’un directeur de banque.  

 

 Le jeune homme attacha ses lacets, en serrant les dents. Il y avait bien une chose qu’il détestait par-dessus tout, c’était la discrimination. Mako remarqua le dos tendu. Il comprit. Il connaissait Xavier depuis plus de dix ans maintenant. Il arrivait facilement à savoir quand celui-ci entrait dans une colère qu’il valait mieux éviter.

 

- Pardon ? S’enquit Xavier, d’une voix aussi dure qu’un couperet. De quel droit te permets-tu de traiter mon lieu de travail, Barbas ? J’aimerais bien te voir là-bas et tu verras par tes yeux si mon patron est une tarlouze quand il te jettera comme un malpropre dehors avec un coup de pied dans les fesses.

 

 Anthony Barbas rit jaune. Les autres se sentirent très mal également. Ils avaient oublié le caractère de Xavier. Il ne fallait pas trop le chercher.

 

- Il… il n’osera pas voyons. Mon père ne l’acceptera pas.

 

 Xavier lui adressa un sourire de requin. La colère venait de s’envoler comme elle était arrivée.

 

- Ton père ne t’aidera pas le moins du monde, mon pauvre Anthony. Ton père est un client régulier du « Cool Baby ». Demande-lui ce qu’il pense de Daisuke Oda ? Mais, évite de parler de cet homme comme une tarlouze à ton cher papounet, car tu risques fort de ne plus avoir d’argent poche avant un certain moment.

 

 Xavier se leva sur ses paroles et il se dirigea vers la sortie, suivi par Mako riant sous cape. Avant de quitter le vestiaire, il ajouta :

 

- La prochaine fois avant de critiquer ou d’insulter, renseigne-toi sur les personnes. Certaines d’entre elles pourraient avoir des amis hauts placés.

 

 Mako secoua la tête, amusé, tout en suivant les pas de son ami. Xavier lui jeta un coup d’œil. Il soupira.

 

- Allez, vas-y moque – toi !

 

- Votre grandeur, quelle éloquence !

 

- Bordel ! Tu vas arrêter avec ce surnom débile. Si j’attrape ce garçon, je l’étrangle pour te l’avoir mis en tête. Que vas-tu faire ce soir ?

 

- Mmmh ? Je dois rendre visite à l’associé de mon père. Je dois lui remettre les documents demandés. Ppft ! J’en ai plus qu’assez ! Pourquoi n’ai-je pas mon libre arbitre ?

 

- Pourquoi râles-tu autant ? Tu affirmes haut et court que cette entreprise, tu n’en veux pas. Que tu te sens prisonnier d’elle ! Que tu n’as pas ton libre arbitre et tout le tralala ! Mais, dis-moi ? As-tu une idée de ce que tu voudrais faire à la place ? Tu vis avec beaucoup trop d’hésitations, Mako. Redescend sur terre, veux-tu ?

 

 Mako eut un geste de mauvaise humeur. Il détestait quand Xavier lui faisait la morale. Et surtout, s’il avait en partie raison.

 

- Tu n’es pas à ma place, Xavier. Tu ne peux pas comprendre.

 

- Ah ! Je suis désolé d’être un pauvre bougre qui doit travailler pour payer ses études. Tu es né avec un cerveau, Mako. Tu es intelligent alors montre-le un peu ! Sur ceux, je te quitte. Je dois aller bosser, moi !

 

 Xavier abandonna son ami sans un regard en arrière. Mako se gratta la tête. Il soupira. Il l’appellerait demain pour faire la paix. La majorité du temps, c’était toujours lui qui cherchait les disputes. Parfois, il se disait être minable par rapport à son ami. Xavier avait assez souffert durant son enfance. Il lui en avait un peu parlé.

 

 Aline Descamps avait eu ses enfants alors qu’elle était toujours étudiante en médecine. Le père des enfants les avait abandonnés alors que Cheryl n’était encore qu’un bébé. Aline avait dû se départager pour continuer ses études, travailler et s’occuper de ses deux enfants. Quand elle travaillait, une jeune étudiante s’occupait de Xavier et de Cheryl. Cette fille avait pris en grippe le jeune garçon seulement âgé de trois ans et demi.

 

 Aline avait mis presque un an avant de se rendre compte des bleus sur le corps de son fils. Celui-ci affirmait être grand pour se laver tout seul. Elle était entrée dans une rage folle envers la jeune fille. Quand elle avait demandé à son fils pourquoi il ne lui avait rien dit, il avait juste dit qu’il ne voulait pas lui causer encore plus de tracas.

 

 Plus tard, il avait eu aussi l’accident qui l’avait défiguré d’un côté. Même Mako ne savait pas ce qui était arrivé. Xavier affirmait que c’était le passé, qu’il fallait mieux oublier pour vivre. Apparemment, c’était en rapport avec sa mère, étant donné le regard parfois très triste de celle-ci quand elle observait son fils.

 

 Mako se sentait tellement fade face à la force mentale de son ami. Il n’avait jamais été frappé, torturé. Il avait juste reçu une bonne dose d’indifférence de la part de sa famille. Il était peut-être né avec une cuillère d’argent dans la bouche pour peu que cela lui ait été d’un grand secours. Ses parents ne lui avaient très peu montré leur affection. Son frère aîné avait agi de la même façon.

 

 Mako avait grandi seul avec juste des livres pour passer le temps. Même les employés ne faisaient pas très attention à lui. Souvent, il s’était demandé pourquoi il était né. Il n’avait toujours pas de réponse. Et puis quand il eut dix ans, la petite maison face à chez lui eut de nouveaux occupants.

 

 Intrigué, il s’était approché et il avait reçu en pleine face un ballon. Quand il s’était tourné pour voir qui lui avait lancé ce ballon, il s’était retrouvé devant un garçon de son âge, mais dont la taille était bien plus grande. Xavier le dépassait déjà d’une bonne tête et il avait le regard pétillant. Il lui parlait comme s’il le connaissait depuis longtemps. Ensuite, Aline, la mère de Xavier avait fait son apparition et l’avait invité à son repas.

 

 À partir de ce jour, les deux garçons étaient devenus inséparables. Il leur arrivait comme aujourd’hui de se disputer pour rien. Souvent parce que Xavier essayait de mettre du plomb dans le crâne de Mako ou inversement, quand Mako essayait de faire comprendre à son ami d’arrêter de jeter ses petites amies comme si elles ne ressentaient rien.

 

 Mako regarda une dernière fois le dos de son ami. Il secoua la tête. Maintenant, il ne s’occupait plus de la vie privée de Xavier. Ça ne servait à rien de toute façon. Il ne l’écoutait jamais. Et puis, son ami les choisissait bien. Il prenait celle qui n’était pas sérieuse pour un sou et pas très difficile. Mako se détourna et prit la direction voulue. L’associé de son père habitait « rue des colombes ».

 

 Xavier rumina tout le long du trajet. Mais, dès qu’il arriva au marché africain, sa mauvaise humeur s’était déjà envolée. Il s’approchait de la porte du bar quand celle-ci s’ouvrit violemment. Un corps lui passa devant qui s’écrasa contre le macadam comme une loque. Il en sortit un grognement. Une voix forte retentit à l’entrée du bar.

 

- Espèce de bon à rien ! Si tu n’as pas les moyens de payer tes consommations, je ne vois pas ce que tu fiches ici. Dégage avant de me mettre en rogne.

 

 Le client éjecté se releva, bredouille, et partit la queue entre les jambes. Le videur se tourna alors vers le nouvel arrivé. Il mit ses poings sur les hanches et répliqua :

 

- Ils croient que parce que j’ai plus de soixante-dix ans, j’ai perdu ma force légendaire. Pour qui ils me prennent, vous jures ! Comment vas-tu, gamin ?

 

 Xavier sourit. Barbas aurait fait dans son froc en face de son patron. Daisuke Oda avait non seulement une bonne taille, mais une corpulence tout en muscle également.

 

- Bien merci. Je vois que vous êtes en grande forme également, Daisuke.

 

- Haha ! Je suis toujours en forme, gamin. Amène-toi ! Il y a du monde aujourd’hui.

 

 Pour du monde, il y en avait. Même le comptoir du bar était envahi. Le deuxième barman fut ravi de voir son collègue. Ben Amory avait une vingtaine d’années, plutôt grand également, mais tout en longueur. Depuis peu, il avait rasé son crâne de près. Sa sœur lui trouvait un look d’enfer, surtout quand il s’habillait tout en cuir noir.

 

 Contre l’avis de son frère aîné, il avait arrêté les études. Un froid entre eux s’était installé pendant un temps jusqu’à ce que leur sœur remette les pendules à l’heure. Il n’y avait pas à dire sa petite sœur avait pris beaucoup d’assurance depuis que leur famille vivait sur le toit de Carlin Oda, le jeune cousin de son patron.

 

 Le « Cool Baby » appartenait à Daisuke Oda depuis plus de trente-six ans, voir un peu plus. Au fil du temps, Ben avait saisi que Daisuke avait travaillé dans les services secrets pendant un long moment et qu’avant d’ouvrir le bar, il avait été flic ou un truc du genre. En l’observant, il avait quand même un peu de mal à l’imaginer. Parfois, le compagnon de son patron venait également.

 

 En fait depuis qu’il vivait chez les Oda, Ben vivait constamment entouré d’homosexuel. Il avait mis quand même un peu de temps à s’y habituer. Ces hommes ou ces femmes d’ailleurs n’avaient pas pour habitude de se cacher. Mais bon, dès qu’il avait pu mettre de l’argent de côté, il s’était offert un petit studio, pour avoir un peu plus d’indépendance.

 

 Et puis depuis quatre mois maintenant, un autre employé venait travailler au bar. En l’observant, Ben s’était demandé si ce n’était pas à cause du physique que Daisuke l’avait engagé. Non pas pour la beauté en elle-même, mais plutôt à cause de l’air dur qui pouvait transparaître par moment sur le visage de Xavier Descamps. D’ailleurs, Daisuke demandait souvent au nouveau pour jeter le client désagréable ou violent. Chaque fois, il pouvait voir son patron observer la scène avec un sourire amusé. Il prenait surement son pied à voir malmener un mauvais client. Ben confirmer son patron pouvait être aussi sadique que son jeune cousin.

 

 Le cousin, parlons-en ! Il se trouvait présent, à sa table habituelle en compagnie de son compagnon de toujours. Il était d’ailleurs très bruyant. Mais ça aussi, c’était une habitude. Cet homme ne restait jamais silencieux. Ce soir, il se chamaillait gaiement avec son jeune fils. Luce Oda ne restant pas silencieux également, avec le bruit des autres clients, le bar était une vraie cacophonie de bonne humeur et d’alcool.

 

 Xavier grimaça en étant assailli par tout ce bruit. Il avait déjà eu l’occasion de travailler dans d’autres bars, mais celui-ci était bien le plus animé et le plus bruyant. Il se rendit à l’arrière-salle pour poser ses affaires. Il salua Juntsou Fumiya en passant devant le bureau du patron. L’homme du même âge que son compagnon lui adressa un signe de main et lui souhaita bonne chance.

 

 Il se demandait bien pourquoi. Dès qu’il rejoignit Ben derrière le comptoir, il se fit aussitôt assaillir par les clients. Il servait son troisième client quand Daisuke arriva et lui ordonna d’aller servir la table du fond, sur la gauche. Xavier en fut étonné. Cette table était toujours pour les familles et amis sacrés de Daisuke et c’était toujours lui qui les servait habituellement.

 

 Le jeune homme haussa les épaules. Il s’en fichait un peu de la raison. Il attrapa le plateau et se dirigea donc vers la table indiquée. Celle-ci était entourée par des hommes de tous âges avec une seule femme. Il repéra le patron du garage « Le Bradly » ainsi que son impossible compagnon. Près de celui-ci se trouvait la seule femme. Elle devait avoir le même âge qu’eux. Xavier songea à l’avoir déjà rencontré, mais il ne savait plus où.

 

 Près d’elle se tenait un autre homme de son âge. Et enfin, il aperçut deux autres hommes bien plus jeunes. Xavier les connaissait. En fin surtout de vue, il ne fréquentait pas les mêmes sphères et amis. Le plus petit en taille se trouvait assis sur les jambes de son ami. Il essayait sans grand succès à arrêter une main baladeuse. Il n’y avait aucun doute sur leur relation.

 

 À son arrivée, la table fit silence d’un seul coup. Xavier en fut perturbé. Que se passait-il ? Avait-il commis une erreur ? Il leva les yeux et croisa les yeux d’un noir profond de l’homme face à lui. Il tiqua un peu, mais il ne le montra pas. Il s’empêcha de détourner les yeux.

 

 Carlin fut surpris par l’attitude de ce serveur. Daisuke lui avait dit que ce garçon était spécial et qu’il était plutôt doué dans son travail. Carlin avait été intrigué. Rares étaient les compliments de Daï envers ses employés. Pour le savoir, Carlin savait que ses yeux effrayaient plus d’un homme solide. Alors, le fait que celui-ci ne se détourne pas lui donnait des bons points.

 

- Alors, c’est toi le préféré de Daisuke ? Finis par dire l’homme aux yeux noirs.

 

 Xavier cligna des yeux de surprises. Tout en déposant les verres commandés devant chaque personne sans se tromper époustoufla la femme. Elle donna un coup de poing dans le bras de son ami et elle s’exclama :

 

- Arrête de l’ennuyer, mon chou. Tu vas finir par le faire fuir.

 

 À cet instant, le jeune homme eut une révélation.

 

- Je me disais bien. Je me disais vous avoir déjà vu quelque part.

 

 La femme le regarda surpris. Elle lui adressa un sourire faisant oublier qu’elle avait plus de cinquante ans. C’était assez perturbant.

 

- Ah oui ?

 

- Mmmh ! Il faut dire que Mélisande ne passe pas inaperçue.

 

- Akira ? Continue et ton Matou devra aller chercher ailleurs !

 

 Xavier écouta l’échange. Il se demandait si ces personnes ne leur manquaient pas une case.

 

- Alors ? Où m’as-tu déjà vu, beau gosse ?

 

- Vous êtes le Docteur Miori. Ma mère est une de vos collègues depuis peu.

 

 Mili arrêta son verre devant la bouche.

 

- Hein ? Tu es le fils du Docteur Descamps ? Ça alors ! Comment elle a fait son compte pour faire un fils aussi grand ?

 

- De la même manière que vous, évidemment !

 

 Xavier jeta un coup d’œil vers le fils de cette femme. Erwan haussa les épaules et lança à son attention.

 

- Ne t’en fait pas. Ma mère pose toujours des questions stupides.

 

- Comment parles-tu de ta mère, Erwan ? S’exclama celle-ci, offusquée sans l’être.

 

 Xavier secoua la tête et reprit son plateau. Il devait retourner travailler. Le voyant prêt à s’en aller, Carlin s’écria :

 

- Viens nous rejoindre à ta pause. Nous voulons faire connaissance avec le favori de Daisuke.

 

 Xavier s’éloigna rapidement. Mais pour son malheur, il dut se mêler d’une querelle entre deux clients saouls. L’un d’eux commença à être très agressif. Une bagarre commença, mais ne dura pas longtemps. Daisuke n’eut même pas le temps de réagir que son jeune employé avait déjà empoigné le bras des deux soulards.

 

 Daisuke pensa même un instant que son employé allait cogner la tête de chacun l’une à l’autre. Sentiment que Ben ressentit également. À son avis, Xavier avait vraiment voulu le faire, mais s’était abstenu. Par contre, il ne se gêna pas pour jeter dehors le plus violent d’un coup de pied dans les fesses, bien qu’auparavant, il eut le réflexe de récupérer la somme que l’ivrogne devait au bar.

 

 Quant au deuxième, il l’embarqua à l’arrière vers les toilettes afin de lui passer la tête sous l’eau. Ensuite, il emmena l’homme au comptoir où il subit un sermon de tous les diables par Daisuke pendant que Ben appelait chez l’homme. Il annonça ensuite que la fille allait venir chercher son père dans quelques instants. Sans plus faire cas de l’ivrogne, Xavier reprit son travail normalement.

 

 Carlin avait observé la scène sans rien louper. Il comprenait aisément pourquoi ce garçon plaisait tant à son cousin. Xavier avait le même comportement que Daisuke plus jeune. Son grand cousin était peut-être un gros nounours en amour ou en famille, quand il y avait du grabuge, il avait toujours su très bien gérer. Après tout, il était un modèle dans son ancien boulot.

 

 Ce jeune homme avait les pieds sur terre. Il avait du caractère et ne se laissait pas mener par le bout du nez. Carlin eut un drôle de sourire. Il se demandait comment il serait face au grand amour. Serait-il comme Daisuke avait été ? Un gros timide, complètement à la ramasse ? Mince ! Il avait envie de voir cette scène ! Parfois, il aimerait être une caméra afin de filmer la vie des autres.

 

 Il aimait sa vie. Il aimait par-dessus tout son homme, ses enfants, ses petits-enfants et ses amis, mais cela ne l’empêchait pas de rêver être une caméra afin de les peindre ensuite. Il s’étira en poussant un hurlement faisant sursauter les non-habitués. Il embrassa Renko sagement assis à côté de lui. Puis, il se décida à ennuyer ses amis. Il les avait invités justement pour les embêter au maximum.

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Commentaires
S
je n'ai pas encore un avis sur l'histoire mais tu écris toujours aussi bien et je suis contente de retrouver notre petit groupe chéris
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M
OH NON!!! Quand Carlin a une idée derrière la tête... Pauvre Xavier XD Je me demande si Carlin va bien lui trouver quelqu'un à Xavier?? Ça serait drole... Bref j,ai bien hâte de voir comment sa va se passer ^^ JE SUIS IMPATIENTE
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C
retour aux premiers amours !! Carlin restera à jamais graver dans nos coeurs
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